Les villes camerounaises, notamment Yaoundé et Douala, font face à une crise croissante dans la gestion de leurs déchets urbains. Les décharges sauvages prolifèrent, les infrastructures de collecte sont insuffisantes et la méthode actuelle d’enfouissement constitue une solution temporaire, coûteuse et nuisible à l’environnement.
Cette situation entraîne :
- Une dégradation des sols et des ressources en eau.
- Une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
- Des risques sanitaires élevés pour les populations.
- Une urbanisation anarchique.
Parallèlement, le secteur du transport urbain reste dominé par des moyens artisanaux et polluants (mototaxis, taxis vétustes, véhicules au carburant fossile), aggravant la congestion et l’empreinte carbone. L’absence d’une source énergétique propre et fiable freine la modernisation du transport public et la transition vers une mobilité durable.